Présentation du conseil départemental

La FCPE (Fédération des Conseils des Parents d'Elèves)  est la première fédération de parents d'élèves. Elle est présente dans la plupart des établissements où elle participe à la vie scolaire pour défendre l'intérêt des enfants et représenter les parents. La FCPE est une force de proposition et d'action.

Fondée en 1947, la Fédération des conseils de parents d'élèves est reconnue d'utilité publique dès 1951 et agréée mouvement d'éducation populaire en 1982.

Nos valeurs:

  • Laïcité
  • Citoyenneté
  • Service Public
  • Égalité et Gratuité

LAÏCITÉ

«École, laïcité, République» : dans ces trois mots la FCPE puise son origine, son histoire et son identité.

Pour les parents de la FCPE, la laïcité, principe fondamental inscrit dans la Constitution de notre République, se définit comme un humanisme généreux d'égalité, de liberté, de fraternité, de tolérance et de respect, visant à l'universalité. Elle s'applique à toute forme de pensée, qu'elle soit religieuse, politique ou philosophique et non simplement par rapport aux Églises.

Elle se fonde sur le respect de l'individu, porteur de sa liberté et de ses droits propres ; personne ne pouvant décider pour lui ou s'exprimer en son nom sans son accord.

L'intérêt général et sa traduction concrète, le service public, sont le support de cette laïcité. L'école publique, en est, elle, le creuset et le pivot, en donnant à chacun le moyen d'acquérir et de partager liberté de conscience et valeurs démocratiques.

La FCPE entend que ce principe de laïcité s'étende et s'applique à l'ensemble du territoire, conformément aux lois de la République, rappelées dans le Préambule et l'article 2 de la Constitution, qui stipulent "l'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque, à tous les degrés, est un devoir de l'État", "la France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale".

 

CITOYENNETÉ

Le citoyen, tel que nous le concevons, quelle que soit sa nationalité, adhère pleinement aux valeurs républicaines de liberté, d'égalité et de fraternité, auxquelles se rattachent la solidarité et la laïcité. Ces valeurs sont fondamentales pour l'apprentissage de la citoyenneté.

Le citoyen est donc un homme libre, conscient de ses droits, mais aussi de ses devoirs envers la société, soucieux du bon fonctionnement de celle-ci, du bien commun et de l'action collective. Acteur dans la cité, le citoyen se doit d'être critique et responsable.

La citoyenneté se construit progressivement par l'acquisition de savoirs, de savoir-faire, de savoir-être. C'est par le développement de l'esprit critique, de l'écoute et du sens du respect de l'autre, de l'autonomie, de la solidarité, de la responsabilité que l'école éduque à la citoyenneté. Celle-ci n'est pas enseignée seulement sous la forme d'un cours. Elle ne se rattache à aucune discipline particulière, mais imprègne tout le dispositif éducatif. Elle est mise en avant à tout moment, et en tout lieu de la vie de l'enfant, dans l'école et au dehors,
en chaque occasion propice, et dans des situations spécialement aménagées dans les établissements.

En considérant dans la pratique quotidienne, l'enfant et le jeune comme acteurs à part entière, l'école, au-delà des concepts enseignés, remplira sa mission d'éducation à la citoyenneté.

Le comportement et les pratiques éducatives des adultes restent la référence de toute démarche d'éducation à la citoyenneté, telle que nous la concevons. L'institution scolaire se doit de respecter scrupuleusement les principes républicains, ce qui exclut tout passe-droit.

Cependant, si l'école a un rôle essentiel dans cet apprentissage, elle n'est pas seule à intervenir. La famille a, elle aussi, un rôle important à jouer. Elle est le premier lieu de la transmission des valeurs, de l'apprentissage du respect d'autrui et de la socialisation de l'enfant. Toutes les structures, qui accueillent
l'enfant et le jeune, y contribuent également.

 

SERVICE PUBLIC

La FCPE réaffirme le rôle essentiel du service public dans un monde régi par les lois du marché, dans une Europe où la France fait figure d'exception. Le service public permet d'assurer l'égalité d'accès de tous les citoyens à la santé, à l'éducation, à la justice, à la culture, aux transports..., en tout point du territoire métropolitain et, d'outre-mer.

Le service public d'éducation ne peut exister sans idéal de démocratie, sans égalité des droits des citoyens et des élèves, sans volonté d'émancipation, sans transmission de valeurs. C'est une question de société, qui engage tous les citoyens au-delà des spécialistes de l'éducation.. Elle nécessite l'expression de tous.

Son maintien et son développement, exigent la mise en oeuvre d'une politique d'aménagement du territoire audacieuse, cohérente, novatrice et concertée, à l'initiative de l'État, garant de l'intérêt général.

L'État a l'obligation de permettre l'accès de tous à l'école publique par l'ouverture et le maintien d'écoles et d'établissements partout sur le territoire, le développement du service public d'éducation dans les zones
défavorisées, et la modernisation de l'école en milieu rural.

Dans un souci d'équité, pour les enfants et les jeunes les plus en difficulté, que les raisons en soient géographiques ou sociales, la FCPE se prononce en faveur d'un effort particulier comparable au principe ayant présidé à la mise en place des ZEP.

La FCPE condamne les financements publics détournés vers les établissements privés et s'oppose aux statuts particuliers.

Sur la question du choix de l'établissement, la FCPE se prononce en faveur de la sectorisation utilisée comme outil du service public et garante du respect du principe d'égalité de droit et d'accès à tous, sans discrimination.

La sectorisation doit tenir compte des réalités du terrain. Elle implique la concertation avec les parents sur la définition des secteurs scolaires.

Le service public d'éducation est fondé sur les valeurs laïques et républicaines, il est un service dans l'intérêt de tous, en vue de la transformation progressiste de la société.

Dans ses formes d'organisation et dans ses contenus d'enseignement, il doit répondre aux besoins de notre société, permettre l'égal accès de tous à une formation de qualité et offrir à chacun la possibilité d'y parvenir par les voies de son choix.

L'Etat a l'obligation d'apporter à tous les jeunes les savoirs et les compétences nécessaires pour qu'ils construisent leur propre identité, leur parcours professionnel, social et culturel, qu'ils accèdent à une citoyenneté pleine et entière.

Aucun jeune ne doit quitter l'école sans ce bagage nécessaire. L'Etat a cette obligation de résultat qui concerne le service public d'éducation. Celui -ci doit continuer de mettre à disposition tous les moyens quantitatifs et qualitatifs indispensables jusqu'à l'obtention du résultat, même au-delà de l'âge légal de la scolarité. Les éducateurs sont concernés par cette obligation.

Afin de maintenir l'égalité des droits, il est nécessaire d'opérer des modifications successives du fonctionnement du système éducatif. Pour l'améliorer, de nouvelles formes d'organisation, de nouveaux contenus d'enseignement sont à inventer avec des cursus cohérents, et une école ouverte sur l'extérieur.

 

ÉGALITÉ et GRATUITÉ

L'école publique a, dès sa création, été conçue comme devant être obligatoire et gratuite.

« La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de L'Etat».
(Préambule de la Constitution de la Ve République)

«Les Etats parties reconnaissent le droit de l'enfant à l'éducation, et en particulier, en vue d'assurer l'exercice de ce droit progressivement et sur la base de l'égalité des chances :

a) Ils rendent l'enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous ;

b) Ils encouragent l'organisation de différentes formes d'enseignement secondaire, tant général que professionnel, les rendent ouvertes et accessibles à tout enfant, et prennent des mesures appropriées telles que l'instauration de la gratuité de l'enseignement et l'offre d'une aide financière en cas de besoin».
(Convention internationale des Droits de l'Enfant)

«La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement».
(Préambule de la Constitution de la Ve République)

La FCPE adhère à ces principes fondateurs, elle entend qu'ils demeurent vivants et s'appliquent pleinement.

Dans une période marquée par des inégalités sociales grandissantes, bon nombre de familles ont des difficultés à faire face aux dépenses qui leur sont imposées pour l'éducation de leurs enfants. La gratuité est plus que jamais une des conditions de l'égalité et donc de la réussite de tous.

La FCPE constate un recul significatif de la gratuité de l'école publique et une dérive insidieuse vers une école inégalitaire par l'argent, dus en particulier à l'insuffisance des financements publics pour prendre en compte les évolutions du système éducatif et de la société. La prolongation des études bien au-delà de l'âge de la scolarité obligatoire, les nouvelles conceptions de la mission de l'école, de l'acte éducatif et des pratiques pédagogiques avec l'ouverture de l'école sur son environnement, le développement des activités culturelles, sportives, des classes de découverte, des séjours linguistiques, la énéralisation de l'alternancedans le cadre de la formation professionnelle, la mise en place des projets d'aménagement du temps de l'enfant..., sont autant d'éléments qui nécessitent moyens trop souvent transférés à la charge des parents.

Une prise de conscience collective de tous les partenaires, pouvoirs publics, administration, personnels et parents du danger que représente la banalisation de la transgression du droit à une éducation gratuite, est
indispensable.

La FCPE demande l'extension de la gratuité et les moyens budgétaires nécessaires aux nouvelles obligations du système éducatif en tout point du territoire.

Cette initiative pour une réelle égalité doit être portée par l'ensemble des membres de la communauté scolaire. Elle doit s'appuyer, dans les écoles, collèges et lycées sur le bon fonctionnement des instances de participation et s'inscrire dans le pro d'école ou d'établissement avec les équipes pédagogiques.

La FCPE exige la plus grande vigilance, à tous les niveaux en ce qui concerne l'application de réglementation en vigueur.

 

Du conseil local à la fédération nationale

Le conseil Local

C’est l’organisation de base de la FCPE, la plus proche des adhérents. Il réunit les parents d’une école, d’un établissement scolaire ou d’un groupe d’établissements. Ouvert à tous, il permet aux parents de se rencontrer, de s'informer, d'échanger, de remplir leur rôle au sein de la communauté éducative.

Le conseil départemental

Le conseil départemental de parents d’élèves (CDPE) rassemble les conseils locaux du département. Il coordonne leurs actions et porte leurs revendications auprès des instances départementales. Il fait le lien entre la fédération nationale et les conseils locaux, et réciproquement.

Le comité régional

Il s’agit d’une structure de coordination des CDPE d’une même région pour les questions qui relèvent de la compétence des régions, en particulier les lycées. Il n’est pas un échelon statutaire de la FCPE.

La fédération nationale

Elle fédère tous les CDPE de métropole et des Outre-mer, celui du Maroc ainsi que les conseils locaux des établissements français à l’étranger. Elle est interlocuteur averti et compétent dans les instances de l’Education nationale où siègent les parents. Elle offre à ses adhérents une information documentée et régulière. Elle impulse des campagnes nationales pilotées par les élus nationaux.

Partenaires

La FCPE a de nombreux partenaires avec lesquelles elle partage des valeurs et parfois même une histoire commune : associations complémentaires de l’enseignement public, mouvements pédagogiques, mouvements d’éducation populaire, organisations lycéennes et étudiantes, syndicats… La FCPE et ses partenaires ont été à l’origine de nombreuses campagnes et actions collectives.

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